Agro homéopathie à Skoura au Maroc de avril 2013 à octobre 2013
En avril, durant deux semaines, une vingtaine de personnes, dont un agronome, un biologiste, un jardinier, deux ingénieurs, un apiculteur, des éleveurs et des agriculteurs, se sont rassemblés afin de savoir ce que nous avions à proposer en matière d’agro homéopathie, alors qu’ils cherchaient une alternative à la chimie, qui comme tout le monde le sait, s’avère de plus en plus inefficace et dévastatrice.
Après avoir patiemment enregistré un minimum, cependant, essentiel, de théorie, ils attendaient avec impatience des résultats, qui leur permettraient de juger de la validité de notre science.
Après quelques premières démonstrations sur des plantes, nous établissons donc un projet commun. Celui d’essayer de trouver un remède permettant de sauver le palmier dattier d’un champignon mortel, nommé Bayoude (ce qui veut dire blanc, à cause de la chlorose qu’il induit). Une seule variété succombe à son infection, le Bfaggous, espèce la plus valorisée. Une fois l’arbre infecté, il est voué à la mort et le Ministère de l’Agriculture Marocaine a déclaré cette maladie comme incurable. Nous avons donc décidé de relever le défi à l’aide de l’homéopathie. Nous avons choisi un terrain à Tajanat, sur lequel beaucoup de palmiers sont infectés.
Hormis ce projet, nous cherchons encore un remède pour le Psylle, qui est un parasite qui infecte les oliviers et anéanti 60% des récoltes d’olives chaque année au Maroc. Tout comme avec le Bayoude, nous avons choisi huit arbres, huit médicaments différents et attendons à présent les résultats, non sans impatience.
Pour finir, nous avons passé trois jours à constituer une pharmacothèque d’environ 180 remèdes en dynamisations allant de la 5CH jusque 50m pour des remèdes choisis, à partir de ma trousse personnelle. Le but de cela étant de constituer une réserve mais également de leur montrer avec quelle simplicité il était possible de les dupliquer. Cela leur a montré également l’économie que cela représentait et par extension, la raison de la lutte acharnée de l’industrie pétrolière contre cette science altruiste avant tout.
Catherine N. Mayer en collaboration avec Abdelazziz Yaacoubi et Mohamed Aglagane