Vieillir en bonne santé. Est-ce possible ?

Par la Dr Francine DRIEU 
Nutrition, homéopathie, médecine naturelle 

La recherche médicale progresse, actuellement, chaque jour et les chercheurs se sont posé la question de savoir quand, pourquoi et comment on vieillissait. Et ils en sont arrivés à la conclusion que la phase de vieillissement n’était peut-être pas obligatoire si elle était soignée au même titre qu’une autre maladie. 
Cette notion n’est pas récente puisqu’il y a 2 500 ans qu’Hippocrate conseillait déjà “pour rester jeune et fort, de ne pas faire d’abus alimentaires, d’entraîner son corps, de respirer l’air pur et de soigner ses peines plutôt par le jeûne que par des médicaments” 

Mais alors pourquoi vieillit-on ? 
On a longtemps pensé que seule la génétique déterminait notre espérance de vie. Or, actuellement on s’est rendu compte de l’incidence de notre mode de vie sur notre génétique. On sait maintenant que nos habitudes de vie influencent positivement ou négativement notre capital génétique. C’est toute la découverte de l’épigénétique, c’est à dire comment nos habitudes de vie modifient l’expression de notre capital génétique et ceci jusqu’à 80%. 

Petit à petit notre silhouette s’épaissit, notre poids, notre glycémie, notre insulinémie augmentent tout en restant dans des normes acceptables. Mais ces petits signes même s’ils ne sont pas considérés comme angoissants, sont la preuve que notre organisme s’encrasse, ralentit, que les déchets s’accumulent et que les tissus s’acidifient et se rigidifient. 
Et les chercheurs se sont rendu compte que ces signes étaient les mêmes que ceux conduisant aux maladies neurodégénératives, de civilisation, ou de cancer. Et donc, si on peut prévenir et tenter de guérir les pathologies graves, on doit aussi arriver à prévenir et guérir la vieillesse !

Quelles sont les causes du vieillissement ? 
Ce sont donc principalement les mêmes que celles qui conduisent aux pathologies dégénératives 
1°) L’alimentation actuelle, déséquilibrée et industrielle 
2°) Le manque d’oxygénation des tissus par manque d’efforts physiques 
3°) Le stress chronique 
A tout âge de la vie, chez les adultes mais aussi chez les enfants, en fonction de nos habitudes de vie, l’acidose tissulaire, la glycation des protéines, l’oxydation des cellules, l’intestin poreux, l’infection intestinale, l’inflammation diffuse de bas grade, les réactions auto-immunes et l’effondrement du système immunitaire, nous guettent. 

L’acidose tissulaire 
Il y a au moins 70 ans que le Dr Kousmine alertait sur les conséquences de l’acidose tissulaire.
Elle est due à la présence de trop d’acides forts, fixes provenant de la consommation de trop de viandes industrielles et de boissons “chimiquées”.
Ces acides forts, tels les acides chlohydrique et sulfurique, s’éliminent par les reins.
D’autre part, on ne consomme plus assez d’acides organiques, volatiles, faibles, alcalinisants, ayant un fort pouvoir tampon tels les citrates et les bicarbonates, d’origine végétale qui s’éliminent par les poumons. Ceci aussi entraîne une insuffisance en vitamines et minéraux.
Le pH se mesure avec des bandelettes sur un jet d’urine. En acidose, le pH tombe à 5 alors qu’il devrait être à 7 sans jamais dépasser 7,5.
 
Comment se manifeste l’acidose tissulaire ?
On la trouve chez les adultes mais aussi chez les enfants. On note :

  • une fatigue au réveil
  • une insomnie entre 1h et 3h avec un sommeil agité
  • des régurgitations acides, pyrosis, aigreurs, remontées acides
  • des crises de boulimie compensatrices
  • des caries dentaires
  • de la constipation
  • des migraines
  • la peau grasse avec acné juvénile
  • la langue chargée postérieurement
  • une mauvaise haleine au réveil
  • des amygdales hypertrophiées
  • les mains moites et froides
  • une transpiration abondante des pieds et des mains
  • la plante des pieds qui brûle
  • un déréglement de la thyroide en hyper ou hypo
  • des douleurs musculaires de nuque et d’épaules
  • des bronchites, rhinopharyngites, sinusites, otites chroniques
  • des leucorrhées
  • un manque d’entrain et d’enthousiasme

Toutes ces manifestations sont considérées comme banales, secondaires et sans importance et s’expriment par un pH urinaire à 4,5 à 5.

Quelles sont les conséquences de l’acidose tissulaire ?
Cette acidose provoque un phénomène inflammatoire diffus, chronique, de bas grade, que l’on mesure grâce à la vitesse de sédimentation (VS) Cette VS ne devrait pas dépasser 15 à 20, mais en acidose, elle atteint des valeurs plus élevées sans dépasser 50.
Le pH sanguin est neutre, fixe et constant et ne peut varier. Pour maintenir sa valeur, le sang puise dans nos réserves de minéraux alcalins, le calcium dans nos dents et nos os, le magnésium normalement apporté par les légumes, le potassium si utile pour notre coeur et nos cellules, le zinc, le manganèse ...
Cette inflammation diffuse est responsable de tous les types de douleurs articulaire, gastrique, musculaire ou osseuse avec démineralisation et ostéoporose et le système immunitaire s’épuise à contrôler cette inflammation diffuse, chronique.

Comment combattre l’acidose ?
Il s’agit d’empêcher la perte de nos réserves minérales alcalines (dents, os, nerfs, cheveux, ongles ...) par une alimentation alcalinisante à base de légumes colorés, d’huiles de première pression à froid (1e PàF), vierges, de céréales complètes, de légumineuses, de noix, noisettes, amandes …
Il importe de supprimer :

  • le sucre raffiné et tout ce qui en contient
  • les céréales raffinées, mutées, avec gluten
  • les aliments achetés, prêts à être mangés
  • les boissons industrielles
  • les produits lactés de vache, lait, fromages, yaourts
  • les graisses et huiles cuites, raffinées, désodorisées, frites

Les repas du soir seront légers, de préférence crus, végétariens, pris le plus tôt possible
On pratiquera le fasting, les jeûnes intermittents et les monodiètes.
On respectera son poids par le contrôle des glucides à indice glycémique bas, car il est actuellement reconnu que l’on grossit par l’absorption de trop de glucides à assimilation rapide (sucres et amidons)

On prendra des antioxydants à base de béta-caroténoides, vitamines C et E, des alcalinisants telle l’argile verte (1 pointe de couteau matin et soir dans un verre d’eau et on avale tout), on pratiquera de l’exercice physique pour oxygéner l’organisme et l’on verra le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide, en s’exerçant à la pensée positive.

Les ravages du sucre
Le sucre toujours raffiné, acidifiant, dénature les protéines parcequ’il se lie à elles par une liaison indestructible qui rend la protéine inutilisable par l’organisme.
C’est la réaction de glycation que le chimiste Maillard avait découverte dès 1920 sur le lait chauffé entre le lactose et la caséine. Mais ces conclusions pouvaient nuire à l’industrie laitière naissante ...
Cette nouvelle molécule devient une protéine glyquée, sans fonction dans l’organisme et difficile à éliminer. C’est un déchet, un dépôt, un produit de glycation avancée ou AGEs.

Qu’est-ce que la glycation ?
C’est la caramélisation de l’organisme qui impacte son intégralité.
Il faut savoir qu’à chacun de nos repas, la glycation des protéines peut s’enclencher suite à un pic glycémique.
Mais il faut aussi comprendre que notre cuisine peut également nous apporter des AGEs selon nos modes de cuisson.
Chaque fois que nous cuisons trop longtemps, à des températures supérieures à 150°C, que nous dorons, roussissons, grillons, brunissons, faisons revenir … viandes et légumes, nous créons des AGEs.
Le mode de cuisson est donc essentiel : à l’étouffée, à la vapeur douce, à l’eau, au four à basse température. Petite astuce pour maintenir une température qui ne dépasse pas les 100°C, à l’étouffée, on ajoute un peu d’eau à l’huile de coco.

Devenir des AGEs
Toutes les protéines de l’organisme peuvent être glyquées.

  • au niveau de la peau : rides et taches de lipofuscine
  • au niveau des muscles : perte de la force et sarcopénie
  • au niveau du système cardiovasculaire : perte du collagène et élastine des artères et vaisseaux
  • au niveau de l’hémoglobine : le sang est mal oxygéné
  • au niveau des nerfs : trous de mémoire
  • au niveau des yeux : perte de l’acuité visuelle
  • au niveau des cheveux et des ongles : perte de la kératine …

Les AGEs vont pénétrer dans les cellules, les empêcher de fonctionner, les étouffer et les faire mourir..
Mais cette destruction des cellules entraîne une production excessive de radicaux libres (RL) (qui sont des atomes déséquilibrés), ce qui va produire un stress oxydatif qui va se propager à tout l’organisme.
Avec les vitamines et minéraux apportés normalement par les végétaux de l’alimentation, l’organisme produit des antioxydants naturels capables de neutraliser les RL ; mais avec l’alimentation industrielle, raffinée et chimiquée, l’organisme est carencé en vitamines et minéraux et est débordé par les RL. On assiste alors à l’oxydation des cellules, comme-ci l’organisme rouillait.

Comment se préserver des AGEs ?
On voit que la glycation des protéines dépend en grande partie de notre mode de vie.
Il importe de se préserver des aliments riches en AGEs :

  • les aliments ultra-transformés de l’industrie agroalimentaire
  • les aliments frits, grillés, roussis
  • les aliments cuits à haute température
  • les aliments riches en sucre
  • les aliments riches en graisses saturées cuites, raffinées

Privilégier les cuissons maison inférieures à 110°C, les légumes colorés , les viandes blanches, les œufs, les poissons gras péchés et les légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches ...)

Le microbiote intestinal
Il comprend 2 parties :

  • la muqueuse intestinale, unicellulaire, fragile, d’où sont sécrétées les immunoglobulines (Igl) qui représentent 80 % de notre système immunitaire
  • la flore intestinale très déséquilibrée actuellement par l’alimentation industrielle et le stress chronique
  • De la qualité de notre microbiote dépendra l’étanchéité ou la porosité de la muqueuse intestinale et donc le niveau d’infection d’origine intestinale et donc d’inflammation diffuse chronique de bas grade et donc de l’efficacité de notre système immunitaire
  • Le nerf vague contrôle le stress chronique et donc le microbiote
    Actuellement, parmi les 100 000 milliards de germes dans notre intestin, 160 souches de bactéries ont été identifiées et rangées en 3 grandes classes :
  • Les bactéroides qui dominent chez les personnes ayant un régime carné et consommant beaucoup de graisses saturées
  • Les prevotella qui dominent chez les personnes consommant beaucoup de produits sucrés
  • Les ruminococcus qui dominent chez les personnes consommant des graisses polyinsaturées et qui présentent des intolérances et des allergies.

L’intérêt de ces classifications est de rechercher comment modifier ces flores pour prévenir des pathologies lourdes.
Mais en dehors des bactéries qui commencent à être étudier, dans notre microbiome, il y a aussi des virus, des levures, des champignons … dont nous ignorons encore totalement le rôle et l’incidence dans les diverses pathologies.
Par exemple, les chercheurs viennent de découvrir que la SEP serait due à l’infection par un germe anaérobie passé dans le sang provenant de l’intestin poreux de ces malades

Il y a au moins 70 ans que déjà le Dr Kousmine affirmait que « toutes les personnes atteintes de maladies dégénératives et de cancers présentent des troubles digestifs chroniques et sont toutes en acidose »

On constate donc que la bonne santé du système digestif est un garant d’espérance de vie

Qu’appelle-t’on maladies dégénératives majeures ?
On sait maintenant que toutes ces pathologies lourdes ont un microbiote perturbé et déséquilibré

  • Cancers
  • Parkinson
  • SEP
  • Alzheimer
  • Polyarthrite chronique évolutive
  • Spondylarthrose ankylosante
  • Crohn, RCH
  • Autisme
  • Charcot …

Qu’appelle-t’on maladies dégénératives mineures ?
Toutes sont des manifestations de leur acidose

  • Caries dentaires, parodontoses, gingivites
  • Sinusites chroniques
  • Troubles digestifs chroniques
  • Insuffisance hépatique, lithiase biliaire
  • Déséquilibres hormonaux, règles douloureuses, seins et ovaires kystiques
  • Allergies et intolérances
  • humatismes
  • Eczémas, psoriasis, acné
  • Surpoids, obésité
  • Maladies vasculaires, Raynaud, varices, hémorroides

Le début de tout
1°) c’est le déséquilibre du microbiote intestinal avec troubles digestifs chroniques : selles nauséabondes, gaz, ballonnements, diarrhées, constipation …
2°) Carence en acides gras polyinsaturés oméga 3 (AGPIω3) et perméabilité de la muqueuse intestinale
3°) Foie débordé, incapable de détoxiquer l’organisme

Acidose tissulaire + microbiote perturbé ►inflammation chronique diffuse de bas grade et pathologies dégénératives

Que privilégier pour régénérer le microbiote ?
Suppression

  • de tous les produits lactés (lait, fromages et yaourts)
  • du sucre raffiné
  • du gluten et de toutes les céréales raffinées

Régulariser le transit

  • Manger des légumes colorés, des fruits et des céréales complètes non mutées pour apporter des bonnes fibres
  • Réensemencer la flore intestinale avec des prébiotiques (pollen, spirulline, psyllium, produits lacto-fermentés, kéfir …) et probiotiques contenant des bifidobacterium lactis, longum …, lactobacillus casei, plantarum, salivarius, helveticus …, akkermansia muciniphila pour réguler la glycémie en réduisant l’addiction au sucre …

I°) Alors que manger pour prévenir les maladies et vieillir en bonne santé ?

Principe de base : Alimentation naturelle, vivante, fraîche, brute, avec beaucoup de cru, au plus près du producteur, de saison, maison

Le blé avait 7 chromosomes et peu de gluten jusqu’en 1963. Depuis, son nombre de chromosomes ne cesse d’augmenter jusqu’à obtenir actuellement 42 chromosomes et 40 fois plus de gluten car ce dernier aide à la panification en augmentant le nombre de bulles dans le pain. Mais ces bulles se retrouvent aussi dans notre intestin et sont responsables des ballonnements et gaz et cet excès de gluten, sorte de glue, adhére à la muqueuse, favorise les constipations et obstructions, destructure la muqueuse intestinale qui devient poreuse et modifie le microbiome intestinal.

On sait que le gluten est responsable de la maladie coeliaque, interfère dans la genèse du Crohn et de la rectocolite hémorragique, mais est aussi responsable de troubles neurologiques non identifiés, tels les migraines, les maux de tête avec ou sans troubles gastro-intestinaux.
On sait maintenant que l’intolérance au gluten qui touche 1 personne sur 10 entraîne initialement une inflammation du système nerveux central et un déréglement cérébral et que les manifestations gastro-intestinales ne sont que des symptômes de cette affection.
L’intolérance au gluten est donc une maladie neurologique que l’on retrouve dans de nombreuses pathologies, telles :

  • Le Parkinson
  • Alzheimer
  • La SEP
  • La PR
  • L’autisme
  • Les maladies neurologiques non identifiées sans troubles gastro-intestinaux

Le sucre
En 1850, on en consommait par personne 1kg par an
Actuellement, on en consomme par personne presque 1kg par semaine.
L’industrie agroalimentaire en a inondé tous ses plats même salés
On sait que le sucre est responsable

  • des diabètes de type II et III ( Alzheimer, Parkinson)
  • du cancer depuis les travaux déjà anciens de l’Université de Poitiers et de Otto Warburg
  • de l’acidose tissulaire
  • de toutes nos douleurs

Les graisses, les huiles, les lipides
On en distingue 4 grandes classes :

  • Les acides gras polyinsaturés qui contiennent 2 sous-classes :
  • les acides gras polyinsaturés ω 3
  • les acides gras polyinsaturés ω 6
  • Les acides gras monoinsaturés
  • Les acides gras saturés végétaux et animaux
  • Les acides gras à chaîne courte (AGCC)

Tous les AG entrent dans la composition de la membrane des cellules de l’organisme. Plus elles contiendront d’AGPI ω3 et ω6 plus elles seront souples. Plus elles contiendront d’AGS, plus elles seront rigides et immobiles.
Tous les AG sont indispensables, mais en proportion, car tout est en équilibre dans l’organisme.

Les AGPIω 3
Ils représentent 80 % de la graisse du cerveau et des nerfs. Ils sont donc essentiels au bon fonctionnement du système nerveux central, à la mémorisation, à l’apprentissage, à la concentration, à la réflexion, à la coordination des mouvements … et devront être apportés par l’alimentation.
Ils sont aussi protecteurs du cancer et des pathologies neurodégénératives.
On les trouve dans les végétaux tels l’huile de lin, de noix, de colza, de soja, de chanvre, de cameline, le pourpier, la mache, les noix …
Ces huiles devront être utilisées exclusivement crues car sont très fragiles à la lumière et à la chaleur et seront vendues en flacon de verre obscur.
Et aussi dans les poissons gras péchés, flétans, saumons sauvages péchés, sardines, harengs, maquereaux, anchois, algues …
On en consommera 1 portion /jour

Les AGPIω 6
Ils stimulent le système immunitaire
On les trouve dans de nombreux végétaux telles les graines et les huiles extraites de 1ePàF consommées crues, de tournesol, sésame, carthame, amande, pistache, noisette, noix de cajou et de pécan, et aussi dans la viande et le lait des animaux nourris au pré et non aux céréales, la graisse de canard, le saindoux...
Ces huiles ne doivent jamais être consommées ni raffinées ni désodorisées et ne peuvent être chauffées.
On en consommera 2 portions /jour

Les AGMI
Ils sont très intéressants car ils maintiennent le taux de cholestérol à la norme en favorisant les HDL, ce que l’on appelle le « bon » cholestérol. Ils sont donc protecteurs des maladies cardiovasculaires et maintiennent notre système artériel en bonne santé.
On les trouve essentiellement dans l’huile d’olive et l’avocat.
L’un des bienfaits du régime crétois ou méditerranéen tient à l’usage de l’huile d’olive de 1ePàF consommée crue
On en consommera 2 portions /jour

Les AGS
N’ayant pas de double liaison dans leur formule chimique, ils peuvent être chauffés à température modérée.
On les trouve à l’état naturel cru dans les cacahuètes, l’huile d’arachide de 1ePàF, les noix du Brésil, le beurre cru…
Mais on les trouve surtout chauffés industriellement dans toutes les huiles raffinées, les margarines, les beurres, crèmes et dans les productions industrielles d’origine animale tels le poulet industriel, les viandes industrielles, les poissons d’élevage, saumon d’élevage, fromages, laits de vache et yaourts…
Les huiles non saturées contenant des AGPI et AGMI ne supportent pas le chauffage car la chaleur tord leurs doubles liaisons. Ces AG passent de la forme spatiale Cis à la forme spatiale Trans et deviennent délétères pour la santé. C’est le cas des huiles raffinées /désodorisées de tournesol, pépins de raisin ... et de toutes les margarines.
L’industrie agro-alimentaire a envahi les rayons des supermarchés de produits ne contenant que des graisses saturées chauffées, raffinées, "chimiquées", quelles que soient leur origine et leur spécificité.
On ne doit en consommer qu’1 portion /jour

Les AGCC
Ce sont des AG dont la chaîne ne contient que 12 atomes de carbone à la différence des autres AG couramment consommés. Etant saturés, ces AGCC peuvent être chauffés à température modérée.
Des expérimentations relativement récentes ont montré l’intérêt de ces AGCC dans la régénération spécifique de la muqueuse intestinale.
On en touve naturellement dans l’huile de coco de 1ePàF vierge, non désodorisée
Comment doit-on utiliser les graisses ?
Elles seront consommées le plus possible crues de 1ePàF dans les crudités ou en filet dans l’assiette, sur les légumes cuits
Seules les huiles saturées peuvent être chauffées à température modérée : huile d’arachide et huile de coco.
On ne roussit plus, on ne fait plus revenir, on ne frit plus … autre époque !!!

Les huiles doivent être consommées crues, vierges, de 1ePàF, non désodorisées, non raffinées, non chauffées, vendues en flacon de verre obscur.

Choisir ses glucides
Il importe de choisir des glucides qui élèvent peu la glycémie, à indice glycémique bas pour ne pas provoquer d’hyperinsulinémie réactionnelle ni favoriser les réactions de glycation.
On choisira des céréales ancestrales, complètes, non mutées, contenant peu ou pas de gluten, tel le sarrasin, le quinoa, le riz, le millet, le sorgho…, des légumineuses comme les lentilles, les pois chiches, les pois, les haricots…, des fruits frais, de saison, locaux.
On abandonnera le sucre, les boissons industrielles, les patisseries, viennoiseries, le pain, les pâtes, les pizzas…
On les cuirra à l’eau ou à la vapeur douce après les avoir fait tremper 3 à 4 jours auparavent.

Les légumes
Ils seront frais, de terroir, de saison, achetés bruts, crus, colorés verts, rouges, oranges, violets …
Ils seront consommés crus ou cuits à une température inférieure à 110°C, à la vapeur douce avec un filet d’huile d’olive dans l’assiette ou à l’étouffée dans un peu d’huile de coco.

On consommera des graines germées pendant 3 à 5 jours sur les salades et les légumes cuits : alfalfa, fenouil, radis, fénugrec, tournesol, lin, sésame, riz, lentilles …

On consommera des jeunes pousses de légumes verts, surtout en hiver, de betterave, d’ail, persil, oignon, navet, épinard cultivées chez soi en permaculture ou en jardin d’intérieur, de 15 à 20 cm de hauteur, coupées finement sur les salades et légumes cuits.

L’eau

L’eau est essentielle à la vie
Le manque de seulement 1 % d’eau dans notre organisme deshydrate et impacte l’ensemble de ses fonctions. L’eau est une nécessité absolue, une ressource vitale. On ne peut survivre une semaine sans boire.
Actuellement l’eau mise à notre disposition n’est plus potable, elle est contaminée par de nombreux produits toxiques, en particulier le chlore, les pesticides et les métaux lourds aux effets délétères pour la santé et cancérigènes connus. Ils ont, après cinquante années d’utilisation ininterrompue, irrémédiablement dégradé, en surface l’eau des rivières, des fleuves comme sous terre les nappes phréatiques. Pollution des eaux douces comme des eaux salées. Même certaines eaux dites minérales, en bouteille sont contaminées.
Les minéraux contenus dans les eaux minérales non contaminées aident à renforcer le capital minéral de l’organisme et peuvent également avoir des propriétés thérapeutiques intéressantes. L’eau doit être à pH 7, neutre, pour réduire la tendance à l’acidose tissulaire.

Choisir au repas de midi
Poissons sauvages péchés, crus, avec un filet de citron, carpaccio, tartares ou cuits à la vapeur, au court-bouillon, en papillote au four dans son jus avec rondelles de tomates fraîches en saison et herbes aromatiques.
2 repas de midi /semaine
Algues, champignons, viande maigre de qualité, jamais de seitan (=gluten), légumineuses trempées préalablement 3 à 5 jours
1 à 2 œufs coque, mollet, en meurette, le jaune toujours liquide
Des légumes colorés crus et cuits frais cuisinés maison
De l’huile de lin, colza, sésame, noisette, olive … toutes extraites de 1ePàF, non désodorisées 2càc /repas
Des graines germées ou moulues crues d’oléagineux, de céréales complètes ancestrales, de légumineuses, de végétaux divers
Des jeunes pousses coupées fin sur les légumes ou crudités …
Des fruits frais de saison crus

Hygiène alimentaire
Il s’agit de manger selon ses besoins, ni en excès, ni trop peu, selon ses activités physiques pour ne pas emmagasiner de calories excédentaires.
Il importe d’apprendre à se restreindre petit à petit, car les métabolismes ralentissent avec l’âge.
On sait que les centenaires mangent peu et très frais.
Il importe aussi de mastiquer longuement chaque bouchée pour aider la digestion et le transit.
C’est la raison pour laquelle, il est important de soigner toute sa vie, sa denture.

Le régime sera low carb et la cuisine sera faite à la maison

On pratiquera le fasting, c’est à dire de ne manger que 2 repas /jour sur un laps de temps de 8 heures, par exemple entre 12h et 20h et ne rien manger pendant les 16h suivantes. Bien sûr, on peut boire de l’eau, café, thé, tisanes sans sucre dans cet espace.
En plus de ce fasting, on pratiquera le jeûne intermittent, c’est à dire, on jeûnera un soir /semaine sans rien manger de 12h à 12h du jour suivant, pas même un fruit. Cette technique maintient un poids à la norme et détoxique régulièrement l’organisme.

On conseille également de jeûner plusieurs jours contigus 1 à 2 fois /an pour une élimination plus profonde encore des toxines et une régénération de l’organisme.

Le régime cétogène
C’est le régime low carb plus strict puisque sans glucide, c’est à dire sans sucre et sans amidon.
Sans céréale, sans quinoa, sans sarrasin
Sans légumineuse
Sans pomme de terre
Sans fruit sauf les baies rouges telles les fraises, framboises, groseilles, cassis, myrtilles, mures
Sans aucun sucre, miel compris, succédanés compris
Peu de légumes racine

Moins de 20g de glucides /jour

S’aider avec des applications comme Gluci-Chek ou CetoChef ...

Quel est l’intérêt du régime cétogène ?
Il diminue la glycémie, donc l’insulinémie et donc l’inflammation chronique diffuse de bas grade et ceci stimule le système immunitaire moins sollicité, au même titre que le jeûne de plusieurs jours contigus.
Il apporte donc une aide considérable dans les pathologies dégénératives et le cancer.
Ce régime, bien que difficile et exigeant, régénére le microbiote intestinal, tout le système digestif au repos et le système immunitaire, chef d’orchestre de notre bonne santé.

On peut donc affirmer que grâce à un système immunitaire efficace,

  • on peut se maintenir en bonne santé
  • et augmenter son espérance de vie

II°) L’oxygénation de l’organisme

Elle impacte toutes les cellules de l’organisme
Dans le noyau de chaque cellule, les mitochondries ne peuvent produire de l’énergie à partir du glucose (extrait par le foie des glucides ingérés) qu’en présence d’oxygène
Cette énergie est produite dans le cycle de Kreps et produit de l’ATP qui servira d’abord aux fonctions fondamentales de l’organisme, comme la respiration, la circulation sanguine, les battements du coeur, la température, la digestion … et l’excédent sera utilisé par les muscles dans l’activité quotidienne ou /et sportive.
Donc, plus on mange, plus on apportera de glucides au foie, plus il faudra apporter d’oxygène à l’organisme car plus on produira d’énergie. Sinon l’excès d’énergie non dépensée sera stocké sous forme de graisse et l’on grossira avec tous les risques que cela peut entraîner.

S’il y a manque d’oxygène, par sédentarité, l’excès de glucose se retrouve en anaérobie dans la cellule, va fermenter, acidifier la cellule, l’asphyxier. Celle-ci va dysfonctionner, mourir ou se transformer et c’est la genèse du cancer.
Otto Warburg a eu le prix Nobel en 1932 pour cette découverte, mais étant juif et allemand, ses travaux n’ont eu aucun retentissement et ont même été enterrés très rapidement.
Le Dr Laurent Schwarz a repris ses travaux et confirme ainsi la genèse du cancer.

En prévention du cancer, il importe donc de diminuer l’apport en glucides (sucres et amidons) de l’alimentation et de favoriser l’activité physique pour oxygéner l’organisme

Quels sont les effets de la sédentarité ?
Les tissus de soutien s’encrassent et se rigidifient ► ankylose et douleurs
Les articulations se rigidifient et se déstructurent ► ostéoporose
Les muscles s’atrophient ► sarcopénie

Se souvenir que la jeunesse <=> la souplesse et réciproquement

Comment s’oxygéner ?
Il importe de pratiquer une activité physique modérée, constante et le plus possible de plein air.
Le yoga, le qigong, la danse, la gymnastique, le pilates … favorisent en outre la souplesse
La marche, le vélo, la natation, le ski … favorisent l’endurance, surtout en plein air

  • courir pour les plus jeunes, seul ou en équipe stimule le désir de se dépasser
    derrière un ballon tel le foot, le rugby ... une balle comme le tennis, le squash, le pingpong…
  • marcher 1/2h /jour minimum sans s’arrêter à un rythme soutenu stimule notre muscle le plus puissant qu’est le coeur, la respiration et l’émonctoire peau par l’élimination de la sueur.
    Il est conseiller de marcher régulièrement 1h /jour soit 6 000 pas, de bonne heure le matin selon les préceptes de la médecine ayurvédique
  • Monter les escaliers renforce le système cardiovasculaire , le souffle et lutte contre les fesses amorphes ! 1 000 marches /jour représentent un dénivelé de 200m
  • La danse favorise l’équilibre, la souplesse, la coordination des mouvements

Les bienfaits de l’activité physique
Par l’oxygénation qu’elle apporte à tout l’organisme, l’activité physique :

  • renforce le système cardiovasculaire
  • augmente la plasticité du cerveau
  • conserve la masse musculaire
  • garantit un poids optimum
  • stimule le système immunitaire

III°) Le stress chronique

Le fait de vivre dans une atmosphère de concurrence et de rentabilité conduit nos systèmes de défense à être en permanence en alerte.
Ce mode de vie épuise l’organisme et l’acidifie

Etre en état de stress, c’est se sentir agressé dans son identité.
C’est donc s’apprêter ou à fuir, ou à se battre, ou à s’immobiliser sidéré. En réponse à cette agression, l’organisme sécrète de l’adrénaline et du cortisol de façon continue.

Le système nerveux autonome comprend :

  • le système sympathique avec ses 2 principales hormones l’adrénaline et le cortisol
  • le système parasympathique avec son nerf vague qui contrôle tout l’organisme et qui sécrète l’acétylcholine

Ces 2 systèmes doivent physiologiquement être en équilibre, mais étant en état de stress permanent, la sécrètion d’adrénaline et de cortisol domine l’organisme et inhibe l’action du nerf vague

Actions du nerf sympathique

  • il accélère la respiration qui devient superficielle et thoracique
  • il entraîne une mauvaise digestion car on mange trop vite
  • il déstructure le microbiote qui devient poreux et le siège d’une inflammation chronique diffuse
  • il destructure le sommeil qui devient superficiel et entrecoupé, ainsi que le cycle circadien
  • il augmente la fréquence cardiaque, ce qui épuise le coeur responsable de l’insuffisance cardiaque, des palpitations et de la tachycardie
  • il crée une tension musculaire permanente par contraction des fibres musculaires, ce qui donne une hypertonie qui va rétrécir la lumière des micro-vaisseaux, principalement au niveau du cerveau, du coeur et des extrémités.

Cette hypertonie, conséquence du stress chronique permanent, est donc responsable de

  • toutes les maladies cardiovasculaires, AVC, HTA, insuffisance cardiaque …
  • maladie de Raynaud
  • déréglement de la thyroide en hyper Basedow ou en hypo, ou en maladie auto-immune Hashimoto …

Alors que faire ?

La seule réponse possible est de rééquilibrer ce système autonome complètement déréglé et donc d’activer notre nerf vague, excellent livre du Dr Navaz HABIB

  • Par la respiration lente et profonde, abdominale, rythmée selon les principes de la cohérence cardiaque :
    5 temps d’inspir
    7 temps de retenue du souffle
    5 temps d’expir
    2 temps de pause
    A faire 5 mn 2 fois /jour
    Lorsque l’on retient son souffle, le taux de gaz carbonique (CO²) dans le sang augmente, ce qui stimule la sécrètion d’acétylcholine par le nerf vague. Le CO² provenant du cycle de Krebs, a la propriété de dilater les fibres musculaires des vaisseaux sanguins et ainsi de normaliser la fréquence cardiaque et la pression artérielle. Par contre, la respiration superficielle crée un excès de ventilation qui diminue le taux de C0² dans le sang.
  • Par le sommeil profond pendant lequel l’hypophyse sécrète l’hormone de croissance, la somathormone, qui va permettre la régénération métabolique de l’organisme.
    Cette hormone de croissance active l’hormone de la satiété, la leptine, ce qui diminue l’appétit.
    Par contre le manque de sommeil profond par la lumière bleue, la TV, les repas tardifs et trop copieux, stimule l’hormone de la faim, la ghréline, également activée par le cortisol et favorise les dépots de graisse
    Donc moins on dort, plus on mange et plus on devient obèse et sédentaire !
  • Par le froid qui permet d’apprendre à contrôler sa respiration abdominale même en état de stress
    Prendre des douches froides
  • Par le chant
    Le nerf vague traverse tous les organes et en particulier, il longe les cordes vocales, ce qui fait que dès qu’elles vibrent, il est stimulé. Chanter, fredonner, bourdonner … mais aussi se faire des gargarismes ou effleurer le voile du palais pour stimuler le réflexe pharyngé également contrôlé par le nerf vague
  • Par le yoga, qigong, Pilates, danse, méditation, prière, rire, yoga du rire, par le lien social, la joie de vivre et par la bienveillance et la gratitude ...

Les dernières découvertes

Les chercheurs ont trouvé qu’un indicateur du vieillissement se situerait au niveau des télomères, sorte de capuchon terminant nos chromosomes. Ces télomères raccourcissent en fonction de l’âge.
Plus ils sont courts et plus l’espérance de vie diminue.
Mais ils ont également découvert que ce raccourcissement des télomères dépendait grandement de notre mode de vie. Ils ont découvert l’existence d’une enzyme, la télomérase, capable de ralentir, dans certaines conditions, le raccourcissement de ces télomères (prix Nobel 2009)

Une autre piste de recherche actuelle prometteuse est d’empêcher la sarcopénie...

En conséquence, par notre mode de vie, nous pouvons retarder ou accélérer le raccourcissement de nos télomères et donc augmenter ou diminuer notre espérance de vie.

Stimuler la télomérase
Outre l’hygiène de vie, plusieurs antioxydants puissants auraient la capacité de rallonger les télomères en stimulant la télomérase

  • L’astragaloside IV et le cycloastragénol, extraits de la racine d’astragale, plante utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis des siècles, stimulent le système immunitaire
  • l’hydroxytyrosol, puissant polyphénol antioxydant, extrait des feuilles et de l’huile d’olive stimule la télomérase. L’usage de l’huile d’olive dans le régime crêtois ou méditerranéen serait peut-être bien la raison de la longévité de ces populations.
  • le romarin, par ses propriétés antioxydantes stimule la télomérase.
    Les vapeurs de son huile essentielle, chez les malades Alzheimer, réveillent des souvenirs et des mémoires enfouis

Quelques compléments alimentaires

Notre alimentation manquant de densité nutritionnelle, il importe d’assurer à nos cellules des apports suffisants en micronutriments, vitamines et minéraux.

  • les probiotiques sont des bactéries vivantes produites à l’extérieur de notre organisme qui, ingérées, favorisent la croissance de colonies de bonnes bactéries.
    Ce sont principalement des lactobacillus et des bifidobacterium qui forment, dans le côlon transverse, physiologiquement, une barrière étanche entre la zone de fermentation anaérobie et la zone de putréfaction aérobie. Or l’alimentation industrielle actuelle déstructure cette zone barrière par tous les produits chimiqués introduits dans les aliments et rend la muqueuse intestinale poreuse.
  • les antioxydants
    On regroupe sous ce terme certaines vitamines, minéraux, oligo-éléments, micronutriments naturellement présents dans l’alimentation et qui ont pour but commun de protéger les cellules de l’effet délétère des radicaux libres.
    Ils protègent également les lipides contre la peroxydation (c’est à dire le rancissement des graisses)
    au niveau du cerveau et du coeur principalement.
  • le resvératrol issu de la peau des raisins rouges lutte contre les RL au niveau de la peau, empêchant son dessèchement, mais aussi contre certains médiateurs de l’inflammation chronique diffuse, de bas grade. Il régule également la glycémie ainsi que le taux de cholestérol.
    Des études récentes ont montré son action sur les sirtuines, enzymes qui interviennent en réduisant la production de RL dans les mitochondries et les processus d’oxydation, ce qui aide contre le vieillissement cellulaire
  • le glutathion couplé au sélénium piège les RL et les électrons libres
    Son taux diminue avec l’âge et est effondré dans les pathologies neurodégénératives telles Alzheimer et Parkinson.
    Il est très important dans la protection du cerveau
  • le Coenzyme Q10 (CoQ10)
    Il a une structure chimique proche de la vitamine K et agit comme une vitamine dans l’organisme.
    Il active la production d’énergie de toutes les cellules de l’organisme et spécifiquement au niveau du coeur et dans tous les tissus des organes qui jouent un rôle dans le système immunitaire. D’où son nom d’ubiquinone.
  • La Pyrroloquinoléine quinone (PQQ)
    La PQQ est une substance de type vitaminique, découverte en 2003 et que l’on trouve en petites quantités dans les poivrons verts, le tofu, le kiwi, le thé vert ...
    La PQQ favorise la croissance de nouvelles mitochondries dans les cellules agées et a des effets protecteurs contre le stress oxydatif en réduisant la production de RL.
    Elle semblerait plus efficace que les autres antioxydants biologiques.
    Très prometteuse dans la lutte contre le vieillissement
  • Les antioxydants vitaminiques
    Ce sont ceux apportés normalement par une alimentation riche en nutriments,
    -* Les vitamines A, C, E
    -* Les bétacaroténoides
    -* L’astaxanthine, pigment de la famille des caroténoides extrait des algues, des planctons, du krill, des fruits de mer, des crustacés et divers poissons sauvages comme le saumon ou la truite

Ils sont antiinflammatoires dans les pathologies cardiovasculaires, mais aussi dans l’asthme, le cancer, la PR, le diabète type II ainsi que certaines maladies gastro-intestinale, hépatique et neurodégénératives.
Ils aident à empècher la détérioration de la peau liée à l’âge et aussi au soleil.

En conclusion

En paraphrasant Hippocrate :

« Si quelqu’un désire vieillir en bonne santé
d’abord il est nécessaire de lui demander s’il est prêt à abandonner
les erreurs de son mode de vie.
Seulement alors, il sera possible de l’aider »

Va-t’on guérir la Vieillesse ou guérir la Vie ?