Agro-homéopathie

AGRO-HOMEOPATHIE CONGRÈS D’AGRO-HOMÉOPATHiE AU BRÉSIL

Le Brésil est un pays phare pour l’homéopathie. L’homéopathie est enseignée dans les facultés de médecine et des célèbres écoles y sont nées (Masi par exemple).

L’agro-homéopathie est largement diffusée auprès des agriculteurs par de nombreuses asso- ciations qui assurent des formations et la distribution gratuite de documents fort bien faits avec tous les conseils de fabrication des médicaments homéopathiques ainsi qu’ une matière médicale adaptée. Voir le fac similé ci- contre.

Dans la prochaine lettre nous en publierons quelques extraits.

Cathy Mayer a suivi pour HSF-France le deuxième congrès d’agro-homéopathie, à Maringà au Brésil, et nous avons financé l’association d’agriculteurs Albicher de Skoura au Maroc pour que Abdelaziz Yaacoubi puisse y assister.

Deuxième conférence internationale sur l’emploi de l’homéopathie en agronomie -Maringá, Brésil Septembre 2013

Le deuxième congrès d’agro-homéopathie est ouvert par :

Le dr Carlos Bonato, biologiste du département d’agriculture de l’université de maringá.

Il est le responsable d’une cinquantaine d’études sur le sujet, effectuées au sein de l’université et exposées dans le hall de la conférence. Il est éga- lement l’instaurateur d’un projet d’éducation globale concernant le déve- loppement durable, impliquant divers domaines, cependant ayant tou- jours une relation directe avec l’utilisation de l’homéopathie. Le Dr Bonato explique qu’il aime peu le terme d’agro-homéopathie et préfère le terme d’agro-écologie, qui permet de ne pas laisser dans l’oubli tous les autres corps de métiers qui travaillent en ce sens. Bien qu’étant moi-même ho- méopathe, je ne peux que lui donner raison. Sans l’assistance des biologistes, des agriculteurs, des agronomes et tous ceux que j’omets de citer ici, un homéopathe seul, ne pourrait remédier à autre chose que des problèmes de jardinage familial. La ville de Maringá au Brésil est la première à financer la recherche dans le domaine de l’agro-homéopathie, avec la bénédiction du maire de la ville, ici représenté par Daniel Melo de Castro. Plus d’un milliard de personnes ont faim dans le monde. Et lorsque nous disons faim, nous voulons dire que ces personnes ne peuvent pas se nourrir de la journée, qu’aucune nourriture ne leur parvient. Le développement durable nous concerne tous, nous serons 9 milliards en 2050. Au Brésil, 85% de la population est urbaine et sur le 15% restant dans les campagnes, nombreux sont ceux qui finiront par augmenter le premier pourcentage, car les exigences en nourriture de cette première catégorie s’accroissent de jours en jours, laissant les campagnes dans la misère. Il devient donc urgent de trouver une solution écologique et durable pour l’ensemble de la population mondiale. De ce fait, de nombreux organismes brésiliens ont développé des moyens de communication avec la population et créé un grand nombre d’associations d’information et d’entraide au développement durable à travers le pays, en utilisant tous les protocoles existants, tels que :

→ Le protocole de Kyoto (traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui vient s’ajouter à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995.) Wikipédia

→ L’Agenda 21 (est comme l’indique son nom, un plan d’action pour le XXIe siècle. Adopté par 173 chefs d’État lors du sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992. Avec ses 40 chapitres, ce plan d’action décrit les secteurs où le développement durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des recommandations dans des do- maines aussi variés que, la pauvreté, la santé, le logement, la pollution, la gestion des mers, forêts et montagnes, la désertification, la gestion des ressources en eau et de l’assainissement, la gestion de l’agriculture, la gestion des déchets.) Wikipédia

→ Le Pacte Mondial (pacte par lequel des entreprises s’engagent à aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption. Le Pacte mondial, principale initiative mondiale d’entreprises citoyennes qui regroupe des milliers de participants répartis dans plus de 100 pays, a pour objectif premier de promouvoir la légitimité sociale des entreprises et des marchés. Adhérer au Pacte Mondial c’est partager la conviction que des pratiques commerciales fondées sur un certain nombre de principes universellement reconnus contribueront à l’émergence d’un marché mondial plus stable, plus équitable et plus ouvert et de sociétés prospères et dynamiques.)

En utilisant ce stratège, il devient possible d’obtenir des subventions de l’état en le mettant face à ses promesses. Ainsi, nous pouvons par exemple lutter contre la viande de contrebande et réaliser la vente des produits directement du producteur au consommateur, lutter contre l’agro-toxicité, subventionner les paysans pour une mise à l’agriculture biologique, sensibiliser les enfants aux notions de bases du développement durable dans les écoles, créer des éco villages, développer la recherche en agro-homéopathie, éviter la pollution de l’eau par les moyens chimiques et ineffi- caces de l’agriculture de masse actuelle, créer des films éducatifs sur l’alimentation biologique pour les enfants, etc.

Quels sont les bénéfices de l’homéopathie dans le domaine de l’agriculture ?

> Permettre un meilleur contrôle des infections

> Contrôle les ecto et endoparasites

> Equilibrer le sol

> Agir sur le tempérament des animaux

> Augmenter le rendement

> Régulariser la production

> Permettre une meilleure qualité de nourriture

> Désintoxirquer le sol (agro-toxiques et métaux lourds)

> Permettre l’absence de traces résiduelles du remède > Assurer une rentabilité économique (moindre coût)

> Permettre l’indépendance des agriculteurs

> Augmenter le potentiel génétique

> Respecter la diversité

> Agir sur une meilleure faculté germinative

Prise de parole du dr maria olga Kokornaczyk, biochimiste au sein de l’université de Bologne en italie.

Sa méthode est l’utilisation des modèles de cristallisations révélant la qualité holistique des produits agricoles ainsi que l’efficacité des traitements homéopathiques.
Par cette méthode, elle démontre, que des graines de culture saines dévoilent une parfaite harmonie symétrique à l’observation au microscope, ce qui n’est pas le cas concernant les graines malades. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les graines malades sont à nouveau symétriques après l’application d’un remède homéopathique.

Intervention de marina Portugal Torres, ingénieur agronome du Jardin Botanique de Belo Horizonte dans la région brésilienne du minais Gérais.

L’utilisation de remèdes homéopathiques au sein de leur institution a débuté en 2003, suite à la création d’une fondation agissant en faveur de la biodiversité et la conservation de l’environnement. En 10 ans, c’est plus de 80 travaux et études qui ont été menés, concernant les problèmes phytosanitaires, le faible développement des végétaux, les problèmes liés aux greffes, la germination des graines, les racines. Tout ce qui concerne l’équilibre altéré des végétaux.
Suite aux excellents résultats observés depuis dix ans. Le Jardin Botanique décide de créer le projet « Jardin Hahnemann ». Depuis 2010, ils récoltent des fonds pour le mener à bien. Ce jardin représente une surface de 1700 mètres carrés et serait destiné à y exposer, non seulement des végétaux, mais des animaux (sous forme de sculptures), ainsi que des minéraux utilisés en homéopathie, dans le but de montrer aux visiteurs, les substances qui sont utilisées au sein du jardin pour le maintenir en équilibre et le soigner.

Intervention du dr dmitry orlov, physicien de l’institut national de recherche de saint Petersburg en Russie.

Depuis ses recherches, il dit qu’il lui est impensable d’utiliser de l’allopa- thie pour se soigner, que cela révèle de la pure folie. Dans ses expériences, il a pu constater que l’allopathie agit aussi bien que de recevoir des coups de marteau en pleine tête !
Dans son domaine scientifique, les évènements irrationnels et scientifi- quement impossibles qui se reproduisent, pourtant sans faute, sont telle- ment habituels et facilement observables, qu’il lui semble aberrant que certaines personnes puissent être aussi bornées dans leur négationnisme. Il cite en exemple la migration de certains oiseaux, qui nécessitent 119.35 KJ d’énergie pour effectuer un vol de 4000 kilomètres entre le Panama et le Canada alors qu’ils n’en produisent que 30 à 68KJ ! Il semblerait que ces oiseaux n’aient aucun intérêt pour la biochimie !

La technologie qu’il utilise, à savoir, l’imagerie électro-photonique ou technologie de visualisation du gaz de décharge dans l’étude des sys- tèmes biologiques est basée sur l’effet Kirlian, employé dans divers do- maines d’études : médecine, sport, psychologie, études des matériaux et études environnementales. Le domaine de l’étude des matériaux , peut se diviser en plusieurs grands thèmes : études de l’eau et des liquides, études des objets biologiques tels que les feuilles, les fruits, les graines, etc. mais également des études d’objets non vivants tels que les pierres, les minéraux, etc.

L’EPI/GDV dans les études d’objets biologiques est généralement utilisée pour tester les divers impacts sur la germination des graines et différencier les graines selon leur qualité intérieure ainsi que de l’énergie qui conduit à une germination plus élevée. L’Application de L’EPI/GDV dans les études d’objets biologiques est une approche qui n’est pas nouvelle, mais toute- fois encore assez peu développée pour l’usage courant. Elle est toujours considérée comme une méthode innovante, ou méthode de perspective. Il existe quelques méthodes non destructives pour nous permettre de tes- ter l’état énergétique intérieur des objets biologiques et L’EPI/GDV est l’un d’entre eux. L’émission caractéristique de l’électro- photonique, four- nit des informations sur l’état intérieur des semences, ce qui peut se révéler très utile dans le domaine de l’agriculture.

Le jardin botanique à recours à tous les moyens possible en ce qui concerne l’application des remèdes, en passant du simple arrosoir au système d’irrigation, jusqu’au camion citerne. Récemment, l’emploi de la méthode radionique pour les grandes surfaces a également été adoptée et s’est montrée tout aussi efficace.
Qui sont les bénéficiaires de l’homéopathie du jardin botanique ?

> 85 arbres natifs du Brésil

> 15 arbres exotiques

> 4875 plantes aquatiques

> 10218 individus de l’herbarium

> 1365 arbres fruitiers

> 1500 m2 de plantes d’ombres

> 2100 m2 de cactus

> 1800 m2 de fleurs

> 3500 m2 de palmiers

Cela n’est qu’un ordre d’idée, car je n’ai même pas eu le temps de tout écrire ! Le jardin est également doté d’une clinique phytosanitaire et d’un laboratoire homéopathique et propose des journées éducationnelles pour les enfants.

La méthode EPI/GDV a été utilisée pour :

→ l’évaluation des feuilles de pommier [Kononenko al., 2001]

→ l’évaluation des pesticides et l’influence sur l’état général des plantes
[Buadze et al.,1989]

→ l’évaluation des graines de blé et de leur réaction au champignon Fusarium graminearum [Borisova et al., 2004]

→ l’influence des micro-ondes et les graines de canola, un champ ma- gnétique l’orge et du blé [Borisova et al., 2009].

Des études plus récentes ont été effectuées par Priyatkin et al. en 2013 et présentées au XVIIème Congrès scientifique International annuel à Saint- Pétersbourg, Russie. La conclusion des auteurs est que la méthode EPI/ GDV est un outil fiable pour les essais non destructifs ainsi que pour sur- veiller l’état des semences et les espèces d’arbres de la forêt.

Quelles conclusions tirer de ce congrès ? C’est que la majorité des ora- teurs sont des scientifiques, qui ont totalement adopté l’homéopathie. Il leur a fallu peu de temps pour placer l’homéopathie au rang de science, ce qu’ils ne sauraient admettre concernant l’allopathie telle qu’elle est pratiquée. Les scientifiques n’emploient pas la médecine, ils lui fournis- sent du matériel à utiliser, cependant, ils emploient l’homéopathie ! La seule évolution qui existe au sein de la médecine, ce sont les scienti- fiques et non les médecins qui sont à créditer. Nous pouvons les remer- cier des moyens diagnostics qu’ils nous ont fournis. Ce que la médecine n’a su leur donner en échange est fait par l’homéopathie !

Cathy mayer