Témoignage du Burkina

Je suis venue à l’homéopathie par curiosité car après mes études
de pharmacie j’exerçais comme pharmacienne assistante dans une
pharmacie située au centre d’Ouagadougou capitale du Burkina.
Cette pharmacie est fréquentée par les expatriés occidentaux qui
de par leur pratique de l’homéopathie me faisaient des
commandes de produits homéopathiques en France et dès lors j’ai
cherché à en savoir plus sur l’homéopathie.

C’est très vite devenu une passion avec le soutien d’HSF qui nous a permis à moi et 9 autres médecins et infirmiers assistants de devenir des homéopathes après trois années d’excellentes formations. Je crois, sans exagération, que ça été pour moi la
révélation d’une vie.

À la fin de la première année d’homéopathie c’est à dire dans les balbutiements, j’ai soustrait ma mère à un traitement lourd de psychiatrie avec de multiples effets secondaires qu’elle suivait depuis 2007. Elle mène depuis, une vie de renaissance.
Quant à moi je me suis soignée d’une colopathie fonctionnelle aux multiples contre-indications alimentaires passant d’une crise douloureuse insupportable par mois, à zéro crise depuis 3 ans.
Quel soulagement de pouvoir manger sans penser à ces crises de colopathie.

Ces cas sont légions dans notre pratique quotidienne. En juillet l’équipe de HSF (Paul Aubrée) était émerveillée par les témoignages des patients soignés par mes collègues et moi. Le plus intéressant a été celui d’une petite fille de 7ans frappée de paralysie générale subite dés la rentrée des classes et qui devait subir une intervention chirurgicale cérébrale, quand on connait le niveau du plateau technique de nos hôpitaux surtout pour ces interventions délicates je vous laisse deviner quelle aurait pu être la suite. Heureusement les parents n’avaient pas de moyens et se sont retournés vers un collègue homéopathe et au bout de quelques semaines de traitement la petite a recommencé à
marcher, quelle joie pour ses parents désespérés. Je peux donc continuer la liste.....

P.-S.

C’est pour dire que l’homéopathie en plus de son efficacité sauve financièrement car ce n’est un secret pour personne qu’en Afrique on meurt souvent par manque de soins à cause d’un déficit de moyens financiers. Tel aurait pu être le cas de cette petite fille.

Je vous souhaite beaucoup de courage pour former de plus en plus de personnel de santé en Afrique pour le bonheur des populations.

Dr Traoré Edwige