Rencontres virtuelles H2O : des arguments scientifiques en faveur de l’homéopathie

Les réunions H2o (Humanitarian Homéopathic Organisation) sont des réunions informelles organisées par des membres de différentes associations HSF dans le monde où tous les formateurs de ces associations son invités pour harmoniser leurs actions au cours des différentes missions qu’ils mènent. Ces réunions se tiennent en principe une fois tous les ans ou deux ans. Le thème retenu, compte-tenu de l’actualité a été « Comment pouvons nous intégrer la critique et le scepticisme auxquels doit faire face l’homéopathie aujourd’hui ? »

Étant donné les conditions sanitaires et les mesures de distanciation ordonnées il a été décidé de transformer cette réunion, initialement prévue à Paris en mai 2020, en vidéo-conférence les 16, 17, 18 octobre, ouverte à tous les homéopathes . 80 personnes de quatorze pays différents s’y sont inscrits. In fine cette réunion zoom aura permis à 52 homéopathes de onze pays différents de suivre ces rencontres plus ou moins assidûment ! En moyenne, 36 participants ont été présents simultanément. Quatre conférenciers ont présenté sous un angle particulier les différents aspects de la réalité homéopathique.

Un article initialement publié dans la lettre N°51 d’HSF de novembre 2020

Les Laboratoires Boiron

d’abord avec une première intervention de Valérie Poinsot, directrice générale de ces laboratoires puis Anne Laure Leclère. Elles ont fait le point sur toutes les expérimentations qui ont été réalisées en culture de cellules, sur les animaux, les plantes. Elles nous ont révélé une nouvelle étude qui doit être publiée à propos de l’action de la thyroxine 30DH sur le développement des tétards, et contrôlée par sept laboratoires indépendants. Elles nous ont rappelé l’implantation de l’homéopathie à travers dix sept pays. La nécessité de faire connaître tous ces travaux au grand public et pour cela le développement de l’application internet www.monhomeomonchoix.fr

Hélène Renoux, présidente de la Société Savante d’Homéopathie

H. RENOUX nous a commenté un diaporama sur« Comment l’homéopathie peut-elle répondre aux problèmes de santé publique ? »
Elle a rappelé que 29 % de la population de l’UE avait recours aux remèdes homéopathiques, la gestion de l’exercice de l’homéopathie en UE étant hétérogène. L’OMS a organisé un plan stratégique pour soutenir et encadrer le développement de la médecine complémentaire en Europe et dans le monde. L’homéopathie est bien placée pour apporter une réponse aux grands problèmes de santé publique : la résistance aux antimicrobiens, par exemple ; la crise du Covid a vu se développer une coopération entre les homéopathes du monde entier, en particulier avec le Comité Européen pour l’Homéopathie et la Liga Medicorum Homoeopathica Internationalis qui collectent les données cliniques et les cas suivis par homéopathie. En dehors des maladies contagieuses l’homéopathie a vu confirmer son aide dans le traitement des cancers. Au niveau environnemental la pratique de l’homéopathie, chaque fois que cela est possible, pourrait réduire la pollution des eaux par le rejet des antibiotiques et des hormones qui pose un énorme problème de santé publique. Et que dire de ces traitements de plus en plus couteux qui excluent les populations les plus pauvres de traitements efficaces ?
L’homéopathie, tout en prenant soin de la personne dans sa globalité, économise les ressources de la planète et il suffirait d’une bonne collaboration avec le monde de la médecine conventionnelle pour que des expérimentations, qui respectent les paradigmes de l’homéopathie tout en satisfaisant les exigences de rigueur des études scientifiques, puissent convaincre les sceptiques sincères.

Le docteur vétérinaire Patrice Rouchossé

Sur le thème « L’homéopathie est-elle scientifique ? » nous a présenté magistralement un brillant diaporama reprenant de nombreuses études scientifiques de grandes valeurs en enzymologie, endocrinologie, en immunologie, en immuno-allergologie, en toxicologie, en neurologie chez l’animal, sur la cicatrisation des blessures chez la souris, les expérimentations en élevage, en biologie végétale et dans le domaine de la physique avec des recherches très actuelles. Alors où est donc le problème ? La recherche médicale est soutenue par les industriels dans un but technologique et de rentabilité. L’EBM (Evidence Based Medecine) s’applique mal au paradigme de l’homéopathie basée sur l’individualisation. L’EBM ne représente qu’un outil possible au service du médecin. Les récents dérapages de la médecine conventionnelle et ses scandales rappellent néanmoins sa fragilité (Médiator, Dépakine, implants Essure,...) et ses 30 000 décès par an en France par iatrogénie.

Le film de William Suerinck

« L’homéopathie, une autre voie ». visible sur les liens https://www.youtube.com/watch?v=MXpp45i4Vrw&feature= youtu.be ou https://vimeo.com/ondemand/homeopathy-vost/403619466.
Il relate le témoignage de patients, d’éleveurs de chevaux, de moutons, des acteurs de l’agro-homéopathie sur les résultats obtenus ainsi que des chercheurs scientifiques qui tentent de donner une explication à l’action de l’homéopathie qui se trouve être à la pointe de nos connaissances. A Heidelberg l’Institut pour la Recherche en Homéopathie a un site que l’on peut visiter www.hri-research.org
Le docteur William Suerinck a de nouveaux projets de films, sur la pandémie et toutes les thérapeutiques alternatives, la vérité en médecine, la matière et la lumière. Il nous a donné un exemple simple de traitement homéopathique de suite de traumatisme psychique après atrocités : Opium.


Après chaque conférence les participants étaient invités à se retrouver en petits groupes virtuels pour pouvoir discuter autour de la conférence envisagée avant de se retrouver en plenum pour tenter de tirer les arguments les plus pertinents pour montrer la validité de l’homéopathie.

En ce qui concerne les arguments scientifiques nous pouvons évoquer ceux-ci :

A l’argument, il ne peut y avoir d’effet puisque l’homéopathie est sensée agir au-delà du nombre d’Avogadro (!),c’est ignorer que la loi d’Avogadro concerne les gaz parfaits et que l’homéopathie étant considérée comme une solution colloïde, n’a rien à voir avec cette loi...
A l’argument, la méta-analyse australienne a bien montré que l’homéopathie n’avait qu’un effet placebo et il n’y a pas d’études valides en homéopathie, Il est facile de répliquer que la deuxième étude australienne de la NHMRC de 2015, portant sur cinq études a été truquée et que la première étude de 2012, portant sur 1800 publications, montrait un effet positif en faveur de l’homéopathie. La directrice générale de l’institut de santé australien de référence (NHMRC), Anne Kelso, a fait un commentaire en précisant que « contrairement à certaines affirmations, l’examen n’a pas conclu à l’inefficacité de l’homéopathie ». De cette première étude, les détracteurs de l’homéopathie n’en n’ont pas parlé !

De nombreuses études, certaines réitérées par plusieurs laboratoires indépendants, montrent un effet propre dû à l’homéopathie. Les premières études notoires datent de 19372. En dehors d’études menées par des assurances maladies pour connaître le gain obtenu grâce à l’homéopathie3 et 4, des études cliniques sur une cohorte d’individus pour une pathologie ont été publiées5, mais aussi des études en laboratoire sur les végétaux6 ou les animaux7 et dans le domaine de la physique (spectrométrie Raman8, calorimétrie9, conductivité électrique10, résonance magnétique nucléaire11, thermoluminesence12). La médecine vétérinaire13, non seulement sur les animaux de compagnie mais aussi sur les troupeaux, ou l’agro-homéopathie14 donne des résultats positifs. Peut-on parler dans ces cas d’effet placebo ?
Mais enfin comment peut agir l’homéopathie sans la présence de l’agent actif ?
L’histoire des sciences nous a montré qu’il existe au-delà de la matière des forces immatérielles donnant des interactions : la force magnétique, la gravitation, l’effet photo-électrique, le laser,.... et au niveau quantique, l’intrication....
En réalité l’étude des propriétés liées aux substances homéopathiques révèlent des notions à la pointe des données et hypothèses scientifiques, telle que l’eau morphogénique (Pr Pollack15), la présence de nanostructures à base aqueuse dans les dilutions homéopathiques (Pr Voiekov et Pr Konovalov).
A la lumière de ces travaux l’homéopathie fonctionne comme une thérapeutique informative, grâce à la connaissance de l’individuation pouvant avoir une action d’ensemble, elle se base sur l’HBM, l’Human Based Medecine.
La médecine conventionnelle agit quantitativement grâce aux connaissances de physiopathologie à propos d’un dérèglement particulier chez un sujet dont on espère qu’une amélioration rendra un meilleur fonctionnement à l’ensemble, et ceci en se basant sur les données statistiques de l’EBM...

Dr Pierre Lenthéric